L’aviron est une activité qui se pratique sur des cours d’eaux intérieurs (rivières, fleuves ou lacs), en mer et en salle (aviron indoor).
Au RCM, les trois types de pratique sont possibles :
Même si la technique d’aviron est globalement similaire en rivière et en mer, les embarcations sont différentes. Les bateaux de rivière sont en général légers et effilés. Les bateaux d’aviron de mer doivent être plus robustes que les bateaux de rivière afin de résister aux vagues. Ils sont donc en général plus larges et plus massifs que les bateaux de rivière.
Les Embarcations
Elles sont de construction libre, mais doivent toutefois satisfaire à certaines obligations :
Bateaux de couple :
Bateaux de pointe :
Le parcours peut se présenter sous deux formes :
Les Distances de Courses
Il existe trois distances de parcours pour les courses en ligne :
Les distances de parcours pour les têtes de rivières varient entre 4000 m et 6000 m.
Elles doivent être homologuées en « embarcations légères de plaisance » et entrer dans les jauges fédérales. Il y a trois sortes d’embarcations utilisées en compétition :
Le parcours peut se présenter sous deux formes :
Il existe deux distances de parcours :
La plupart du temps il s’agit de régates organisées sous forme de parcours triangulaires ou côtiers avec un minimum de deux ou trois bouées à virer et selon la longueur du parcours, il y aura un ou plusieurs tours à effectuer. L’organisateur fera en sorte que l’épreuve comporte des situations de navigation très diversifiées afin d’éprouver les qualités marines des équipages.
Celui-ci s’effectue lancé, mais il est souvent précédé d’une phase tactique au cours de laquelle les bateaux se placent en prenant garde de ne pas passer la ligne avant le signal sonore (sinon pénalité). Du fait des distances de course assez longues, le départ revêt une importance moindre que dans les courses en ligne de l’aviron de rivière. Néanmoins, dans le cas où la première bouée à virer est située proche de la ligne de départ, il peut être intéressant de se dégager de la flottille afin d’éviter l’embouteillage incontournable qui va se former à l’approche de celle-ci et la franchir en tête pour faire cap sur la prochaine marque de parcours.
C’est un moment spectaculaire et apprécié des spectateurs qui ont la chance d’y assister. Celui-ci est exécuté en respectant des règles de priorité strictes qui provoquent souvent quelques frictions de palettes accompagnées d’invectives dignes du capitaine Haddock ! Vu le bénéfice que peut générer un bon virement, celui-ci est scrupuleusement travaillé à l’entraînement.
Ce que ne soupçonnent pas la plupart des rameurs d’eau douce, c’est qu’un bateau de mer peut parfois atteindre des vitesses qu’aucun outrigger ne pourra jamais approcher. En effet, certains départs au surf sur une yole de 200 kg ont déjà coupé le souffle à de nombreux rameurs de skiff peu préparés à ces accélérations foudroyantes dans une gerbe d’écume. Le surf nécessite de savoir « escalader » le dos de la vague et de donner au moment opportun ces quelques petits coups rapides qui feront basculer le bateau dans « la pente ». Il suffira alors de 3 ou 4 vagues bien négociées pour laisser ses concurrents dépités à quelques centaines de mètres en arrière.
Une des particularités de l’aviron de mer est de pouvoir jouer avec des éléments tels que les courants, les vents et la configuration des lieux d’évolution. Ces éléments peuvent amener les stratèges du bord à opter pour des solutions très variées. C’est ainsi que la ligne droite ne sera pas toujours le chemin le plus rapide pour rejoindre la prochaine bouée, s’éloigner de son cap pour aller chercher un courant ou un vent favorable peut en effet se révéler très payant sur la ligne d’arrivée. L’organisateur devra donc fournir une carte du plan d’eau sur laquelle les chefs de bord pourront étudier les différentes options. Il reste qu’à l’heure actuelle certaines courses sont précédées en tête par un « bateau lièvre » qui, faute de grandes oreilles, indique tout de même la route la plus courte à suivre. C’est un principe contesté par les plus amarinés des rameurs qui souhaitent qu’une part plus importante soit accordée à la tactique de navigation (cela est peut-être dû aussi au fait que dans la culture maritime dans laquelle la superstition tient un rôle important, le lapin est un animal tabou et que la simple prononciation de son nom à bord d’une embarcation hypothèque fortement vos chances de retour sur la terre ferme !).
Pour des raisons d’équité entre les participants, les compétitions se font sur des ergomètres identiques. Les modèles D ou E de chez Concept2 sont généralement utilisés.
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